La capacité à évoquer une sensualité éthérée est un art en soi. La dernière collection de Schiaparelli, œuvre de Daniel Roseberry, présentée lors de la semaine de la Haute Couture à Paris ce janvier, incarne parfaitement cette notion. À travers des designs qui semblent tout droit sortis d’un rêve, la maison de couture réussit à fusionner l’élégance intemporelle avec une modernité éhontée.
Créer le Désir
Les détails pointilleux de la collection jouent un rôle crucial dans la création de cette ambiance onirique. Les robes ornées de broderies délicates et de perles scintillantes transportent une sensualité subtile et puissante. L’oeil est profondément séduit.
Le maquillage, réalisé par Pat McGrath Labs, joue un rôle essentiel dans l’accentuation de la qualité éthérée de la collection. Les teintes et les textures lumineuses ajoutent une dimension supplémentaire aux créations suaves, transformant chaque mannequin en une véritable muse.
Les accessoires, quant à eux, complètent l’univers. Bijoux, coiffes, tout est à sa place pour renforcer le thème de la séduction silencieuse et modérée, créant un ensemble synergique qui captive l’imagination.
Tissus et Textures Charnels
L’interaction des tissus et des textures est une autre facette clé de cette collection. Schiaparelli utilise une variété de matériaux, allant des soies luxueuses aux tulles vaporeux, qui créent des contrastes et mouvements fluides. Ces choix de tissus ajoutent non seulement de la profondeur, mais aussi une dimension tactile, invitant à la découverte sensorielle.
Des techniques, telles que les superpositions, contribuent à cette exploration inavouable à travers le toucher et la vue. Toutes inspirées de l’art surréaliste et de la culture classique, mêlant l’habit et le fantasme de manière magistrale.
Coordination et contenu médiatique : Demona Lauren
Photographie exclusive : Pxrte_Photo pour DL Team, en direct de Paris
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